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Le deuil : vivre la perte et continuer à avancer

Une douleur silencieuse, une étape universelle

Perdre un être cher, un parent, un·e ami·e, un partenaire, ou même une relation symbolique (un lieu, un projet, un rôle, une image de soi)… c’est traverser un processus de deuil.
C’est faire face à une absence qui bouleverse profondément nos repères, nos émotions, notre équilibre.

Le deuil ne se vit pas en ligne droite. Il se manifeste souvent par :

  • une tristesse profonde, parfois mêlée de colère ou de culpabilité,
  • un repli sur soi, une perte de sens, un sentiment de vide,
  • des troubles du sommeil ou de l’alimentation,
  • des difficultés de concentration ou une perte d’intérêt pour le quotidien,
  • un besoin d’en parler… ou au contraire, une impossibilité à mettre en mots.

En Analyse Transactionnelle, la perte peut réveiller des scénarios précoces liés à l’abandon, au rejet ou à la solitude. Elle vient souvent toucher des positions de vie anciennes : « Je ne suis pas OK », « Le monde n’est pas fiable », « Je dois me débrouiller seul·e »

Les étapes du deuil

Bien que chaque deuil soit unique, plusieurs phases peuvent se présenter, de manière non linéaire :

  • le choc : sidération, sentiment d’irréalité
  • le déni : difficulté à accepter la perte
  • la colère : révolte contre l’injustice de la perte
  • la tristesse profonde : prise de conscience du vide
  • l’acceptation : réintégration progressive de la perte dans sa vie
  • la reconstruction : retrouver un élan, une direction

Comme le rappelle Elisabeth Kübler-Ross, « le deuil n’est pas une maladie à guérir, mais un processus à vivre ».

Quand le processus se fige

Certains deuils restent “en suspens” : blocage émotionnel, idéalisation, culpabilité, colère non exprimée.

Certaines personnes vivent un deuil bloqué ou non reconnu :

  • parce que la perte est ancienne mais jamais vraiment « digérée »
  • parce que l’environnement ne permet pas d’en parler
  • parce que la relation perdue était complexe, ambivalente, ou secrète
  • ou parce que le lien intérieur à la personne disparue reste conflictuel

Dans ces cas, la souffrance persiste, comme en sourdine, et peut se traduire par de l’anxiété, des troubles psychosomatiques, une baisse d’estime de soi ou une incapacité à « aller de l’avant ».

L'accompagnement thérapeutique permet de :

"Faire son deuil, ce n’est pas oublier : c’est retrouver sa place dans la vie, avec ce qui a été."